dimanche 31 mars 2013

À propos de l’origine du rayon vert de la cathédrale de Strasbourg.

-   « À propos de l’origine du rayon vert de la cathédrale de Strasbourg » (2014)

Ma photo

Pour le Rayon Vert, une hypothèse qui se confirme.

 

À l'occasion du Millénaire des fondations de la Cathédrale de Strasbourg, j'ai fait le point des éléments dont je dispose pour affirmer que le Rayon Vert de la Cathédrale résulte d'un acte volontaire, dirigé par l'architecte Gustave Klotz.

Gustave Klotz a été formé à Paris. Il a complété sa formation artistique à Rome à partir de 1831. Il y restera trois ans.   
                                                                               ___________________


Voici les arguments qui militent en faveur de l’acte volontaire.
Le rayon vert de la Cathédrale de Strasbourg, une méridienne pour égaler les plus belles italiennes, et ... sans bourse délier.
                                                Ou ... 
                        LE "BON TOUR" DE KLOTZ 

Comme d’autres édifices religieux en France, par exemple Saint-Sulpice où un dispositif a été installé par les astronomes de l’Observatoire de Paris, Strasbourg avait sa méridienne.


Elle a été  réalisée en 1840 au portail sud, près de l’horloge astronomique. Ce dispositif discret permettait de déterminer le midi solaire local pour cette horloge mécanique bien connue des  touristes.


(Photos Laurent Rosart)

En Italie, la basilique San Petronio de Bologne a une méridienne réalisée dès 1575 par  Danti Egnatio,  moine dominicain, mathématicien, astronome et cosmographe italien de la Renaissance. Le Vatican, dans la Salle de la Méridienne de sa Tour des Vents, a un dispositif réalisé en 1580 par le même Danti. Il permet de fixer précisément la date des équinoxes et notamment celle du printemps qui détermine la date de Pâques.




La plupart de ces savants dispositifs sont richement mis en valeur par la qualité des matériaux utilisés : des marbres de différentes couleurs, du laiton, du bronze et d’autres métaux nobles comme l’or et l’argent.



C’est pourquoi, d’astucieux artisans opérant dans la Cathédrale à l’occasion de la création et de la mise en place des vitraux du triforium méridional, imaginèrent en 1875, sous la direction de Gustave Klotz, le dispositif qui est connu maintenant sous le nom de « Rayon Vert» et qui constitue « la méridienne de Strasbourg »

Ce phénomène, particulièrement spectaculaire, est produit par le soleil dont les rayons, en période d’équinoxe, passent par le pied gauche de Juda deuxième personnage de la première fenêtre de la quatrième travée (flèche rouge ci-dessous). Ancêtre du Christ et fils de Jacob, il est le fondateur d’une des douze tribus d’Israël et a donné son nom à la Judée.


Aucun écrit prouvant un acte intentionnel de la part de ces opératifs n’a jusqu’à ce jour été découvert. Mais le dessin du vitrail ne laisse aucun doute à ce sujet.





Le résultat du dispositif ainsi mis en place produit l’effet présenté sur les deux photos ci-dessous :


Après avoir traversé la nef, un rayon coloré par le vitrail, produit un spot vert. Celui-ci se pose sur le Christ représenté sur l’avant du tablier de la chaire, chacun des six jours qui suivent l’équinoxe de printemps. Il en est de même chacun des six jours qui précèdent l’équinoxe d’automne. Le jour des équinoxes, le rayon vert est situé exactement sur le dais de pierre qui surplombe le Christ. 

                    





Cette position, deux jours par an, désigne les deux saisons, le printemps à 11h38 et l’automne à 12h24.





Ces manifestations sur la chaire se produisent en fait 58 minutes avant le midi solaire local d’après les calculs savants de Louis Tschaen. Cela s’explique ainsi : 

Mettre en place un dispositif fonctionnant exactement à midi solaire local, donc à côté de Salmon, un autre personnage du triforium, s’est avéré impossible à réaliser à cause de la présence d’un des piliers de la nef. Il fut donc décidé d’avancer d’une heure le phénomène en le reportant sur Juda.



On marquera, ci-dessus, la précaution que constitue le fait d'avoir représenté Salmon faisant de la main droite un signe de dénégation, confirmant ainsi cette impossibilité locale, et de l’avoir équipé de chaussons verts tout comme Juda, pour souligner leur complicité dans l’opération de transfert du rayon de l’un à l’autre personnage.

La réalisation de ce génial dispositif n’a pas coûté un centime au Maître d’Ouvrage. Elle n’était donc pas soumise à  approbation. Cela explique l’absence de traces écrites dans les archives consultées.

Une réparation de la pièce de verre qui représente ce pied gauche,  réalisée après 1950 suite à une rupture accidentelle, a accentué l’effet spectaculaire produit tel qu’on peut le voir de nos jours sur la chaire. Mais là non plus, pas de traces écrites de cette réparation faite en catimini.

Dans sa forme actuelle et du point de vue esthétique, cette méridienne de Strasbourg vaut les plus belles d’Italie que j’ai personnellement admirées, à Bologne et à Palerme.

Rappel du contexte

Pour le rayon :

- Sa découverte date de 1972, après plusieurs années d’intenses recherches que j’ai menées dans le cadre d’une étude intitulée  « Formes et symboles utilisés dans les arts sacrés ».
- Le phénomène attire, chaque année, de plus en plus de monde.
- La question de l’acte volontaire fait polémique car il n’y a pas de traces écrites dans les archives consultées.

Pour l’architecte :

Gustave Klotz, le père du Rayon Vert

- Gustave Klotz est né à Strasbourg en 1810 et y est décédé en 1880.
- Il a été architecte de l’œuvre Notre-Dame de 1837 jusqu’à sa mort.
- On lui doit la tour de croisée du transept, dite « Tour de Klotz ».
- Pour la réflexion symbolique qui devait présider à son travail d’architecte éclairé, il faut rappeler que Gustave Klotz était membre affilié de la Respectable Loge Symbolique « Les Frères Réunis » du Grand Orient de France, à l’Orient de Strasbourg. Il figure sur le tableau de loge daté de 1841, à la page dix reproduite ci-dessous.

(Conf. Livre Numérique Google)



Et ci-dessous
le devis du 12.11.1874 pour la réalisation des figures de la 4ème travée du triforium, dont celle de Juda, tiré de

 « Gustave Klotz 1810 – 1880 d’après ses notes, ses lettres, ses rapports »
Strasbourg 1965 – Société nouvelle d’impression MUH-LE ROUX à Strasbourg 45, Fossé des Treize (EN NOVEMBRE MIL NEUF CENT SOIXANTE CINQ).
 Par Jacques Klotz, son petit fils, père de Jean Klotz qui m’a remis l’ouvrage le 28.11.2014.





Dorénavant, en plus de la Tour de Klotz, on lui devra aussi 
le « Rayon Vert de Strasbourg ».

Pour les sceptiques, rappelons que suivant Boileau,

"Le vrai peut quelquefois n'être pas vraisemblable".
(L'art poétique, chant III)

« À Gustave Klotz, en témoignage de fraternelle reconnaissance »
Le 23 septembre 2014 - Équinoxe d’automne
Maurice Rosart...

« ALERTE-INFO »


RAYON VERT DE LA CATHÉDRALE DE STRASBOURG

Ce jour, le 27/01/2020, en mettant un peu d’ordre dans mes archives, je suis tombé sur le témoignage suivant de Jean-Marc PASCOLO, résidant au N°12, avenue des Vosges à Strasbourg. Il est étudiant en philosophie et relate le 25/03/1988 les faits suivants :

« Alors qu’il faisait du rangement à la Bibliothèque Pythagore, il a eu connaissance de mes travaux sur le rayon vert. Il a pris lui-même contact avec moi en téléphonant à Vendenheim. Il souhaite apporter les éléments qu’il détient sur le sujet. Il pense pouvoir témoigner pour un de ses ancêtres.

« Son grand-père, dont le père était cousin d’un certain WALASTRE disait qu’il existe sur l’horloge astronomique de la cathédrale UN JUDA AYANT UN PIED EN TROMPE-L’ŒIL. Il serait représenté sur une des deux peintures (gauche ou droite). Il aurait été peint pour RENVOYER AU RAYON VERT ».

Monsieur WALASTRE, compagnon tailleur de pierre a travaillé à la restauration de la cathédrale de 1870 à 1900. Mais il n’aurait réalisé que des petites choses.
Son père par contre, Monsieur WALASTRE lui aussi compagnon tailleur de pierre, a travaillé à la restauration du portail principal Ouest (statues de l’ogive) ainsi que du portail Sud. Il aurait réalisé « Salomon et Jésus portant le globe » ainsi que « les frises ». « Son nom est d’ailleurs gravé sur ce portail, en haut ». Il y travailla de 1840 à 1860.

La branche familiale WALASTRE de Jean-Marc PASCOLO a monté une entreprise de construction à partir de 1925. Elle existe actuellement en Lorraine sous le nom de FESTOR à Carling (?). « Mais les descendants actuels de cette branche ne sont pas au courant ». À noter que Monsieur WALASTRE aurait également évoqué auprès de J.M. PASCOLO l’existence de :
-         - L’abat-voix de la chaire
-       - La corne de Licorne, laquelle aurait « défloré la Vierge » et qui était exposée dans la cathédrale, suspendue à une chaînette
-   - Deux points telluriques, l’un au nord, matérialisé près d’un pilier, l’autre dans le narthex. Ce dernier, noir « mange la pierre »
-        - Un sphinx qui se trouverait dans les combles
-     - L’itinéraire initiatique ou de bizutage des jeunes compagnons. Ce chemin passait en face de la rosace ouest, et un volet permettait de recevoir la lumière au passage
-      - Un rayon rouge qui à la Pentecôte tombait certaines années sur l’autel des compagnons (?) »

Mis par écrit le 28/03/1988 à partir des notes prises chez J.M. PASCOLO
Le 25/03/1988 à 18h00.             Signé : Maurice ROSART


Le rayon vert de Strasbourg en quelques dates, quelques articles et quelques publications






Ce qu'en a dit la presse et ce qu'en ont dit les autorités culturelles et religieuses de la place

Pour les documents vidéo, on pourra consulter les sites spécialisés,

Par exemple :

https://www.google.fr/search?rlz=1G1GG





Prolégomènes


Ce blog retracera l'histoire du Rayon Vert de Strasbourg relatée à travers les nombreux articles de presse que j'ai collectionnés depuis 1983, en fait plus de mille, et les publications scientifiques et autres qui lui ont été consacrées. 

Mes recherches et réflexions sur les cathédrales ont débuté au cours de mon service militaire effectué en 1963-1964 à Colmar. J'avais pour m'occuper l'esprit deux passions, les nombres premiers et les cathédrales. Pour les nombres premiers, je m'étais mis en tête de mettre au point, à partir de l'étude des triplets pythagoriciens, une méthode permettant de prévoir le nombre premier N+1 à partir du nombre premier N. Les recherches ont été longues et n'ont évidemment pas abouti. J'ai néanmoins pu comprendre que si une telle méthode pouvait être trouvée un jour, elle serait graphique et utiliserait les deux dimensions d'un plan. À l'armée je n'étais pas équipé pour poursuivre de telles recherches. Je les ai donc reportées à plus tard, mais ne les ai jamais reprises. Et pour cause.

Ma deuxième passion, les cathédrales, était plus compatible avec mon service militaire car elle se résumait à la lecture de tout se qui me tombait sous la main traitant du sujet. Mes lectures s'accompagnaient toujours de longues heures de réflexions pour comprendre ce qui en fait me préoccupait: "Pourquoi les cathédrales ont-elles cette forme très particulière et cette forme a-t-elle en elle-même du sens ?" 

À la fin du service je n'avais rien trouvé dans mes lectures qui répondit à la question mais je commençais à avoir une petite idée de ce qui pourrait constituer la réponse. Je continuai donc à réfléchir pour préciser cette explication que je sentais à portée de main.
Après mon service militaire je fus embauché comme ingénieur-conseil à Colmar dans un bureau d'étude de VRD (Voirie et réseaux divers). Et ma première promotion interne, chef d'agence, me conduisit à Strasbourg pour y occuper mes nouvelles fonctions.

Dès 1967 j'habitais à Illkirch-Graffenstaden. La chance me souriait  puisque Strasbourg a une cathédrale extraordinaire. Mes recherches allaient dorénavant progresser à pas de géant avec cet "objet d'étude", une Notre-Dame, à disposition tout à côté.

La mise au point de ma théorie qui expliquait la forme des cathédrales par la forme du  modèle dont se sont inspirés les bâtisseurs, une dame en chair et en os, avançait régulièrement jusqu'à ce que je réalise qu'à l'intérieur d'un corps humain il faut la fonction temps. Elle est matérialisée bien souvent par la présence dans ces monuments d'une horloge astronomique plus ou moins sophistiquée. Mais j'avais entendu dire qu'à Chartres il y avait un rayon blanc qui, le jour de la Saint Jean d'été le 24 Juin, passe sur un clou fiché dans le sol. Ce dispositif, à mes yeux, symbolisait parfaitement la fonction temps d'autant plus que la Saint Jean est très proche du solstice d'été.

Et me voila parti à la recherche de son équivalent à Strasbourg. Mes visites à la cathédrale aux environs du 21 Juin furent nombreuses. Elles durèrent quelques temps jusqu'à ce que j'eusse la conviction qu'il n'y avait rien de ce genre à Strasbourg.

Ma formation d'ingénieur-géomètre me suggéra de mener mes recherches, non plus au solstice d'été où rien ne se passait, mais aux équinoxes. Et là en 1971 / 72, "bingo". Il y avait bien à Strasbourg quelque chose qui ressemblait, du moins dans le principe, à ce qu'il y avait à Chartres. À Strasbourg en période d'équinoxe une lumière verte se manifeste sur le tablier de la chaire.

Ma certitude ne fut pas fondée d'emblée car le soleil n'étant pas particulièrement disposé à m'aider il fallut attendre trois ou quatre ans pour acquérir la certitude que le phénomène existait bien, qu'il se répétait régulièrement, qu'il était précis et spectaculaire. Je ne pouvais consacrer à ces vérifications qu'une partie de mes samedis et / ou de mes dimanches. Je devais faire avec cette contrainte et admettre que si le soleil était absent, la journée c'est-à-dire en fait la semaine, était perdue pour ces vérifications si indispensables.

Cette certitude enfin acquise, je pus poursuivre la mise au point de ma théorie présentant les cathédrales comme la construction, à l'échelle, d'une femme couchée sur le dos jambes dressées vers le ciel.

La mise au point de ma thèse prit un certain temps car présenter et défendre cette théorie en public n'allait pas de soi, il fallait par avance pouvoir répondre à toute question pertinente. De plus, quel accueil lui serait réservé ? Quelles critiques allaient pleuvoir ? Quelles oppositions allaient s'activer ? Qu'en dirait la faculté ? Qu'en penserait l'Église ? Ne vais-je pas finir sur le bûcher comme me le prédisaient mes proches et mes amis ?

Les contacts divers que je prenais me réservaient un accueil souvent poli mais sans plus. Certains, rares, osaient me dire en riant que peut-être il faudrait que je me fasse suivre par un psy quelconque.

Mais un jour Henri Vincenot lui-même, en m'écrivant: "le chemin est ouvert, il faut aller jusqu'au bout", m'encourageait à poursuivre et me donnait des pistes pour publier. En attendant de trouver un éditeur, il me conseillait de collectionner les articles qui abordaient le sujet que j'étudiais, pour pouvoir mesurer l'intérêt qu'il pouvait présenter pour le grand public en général et la presse elle-même en particulier. Il soulignait qu'une bonne idée pouvant être copiée et vous être "volée" sans difficulté aucune avant publication, le "press-book" ainsi constitué pourrait en cas de besoin faire office de début de preuve de paternité.

C'était parti comme on va le voir d'abord à partir des principales dates.

Pour les dates importantes accès par :    

           Fin-d-une-polemique-et-droit-de-cite-pour-le-rayon-vert

Pour une période précise, se  reporter aux posts les regroupant par dates dans la colonne de droite, dans la rubrique: "archives". Par exemple, pour la période 90-94, accès par : 

               Ce-qu-en-a-dit-la-presse-de-1990-1994.html


Pour l'ensemble des articles eux-mêmes, les découvrir ci-après dans l'ordre chronologique à partir de :

               Ce-qu-en-a-dit-la-presse-de-1967-1984.html




1 - Ce qu'en a dit la presse de 1967 à 1984


et ce qu'en ont dit les autorités culturelles et religieuses de la place

Pour les documents vidéo, on pourra consulter les sites spécialisés,

Par exemple :

https://www.google.fr/search?rlz=1G1GG





Rappel des prolégomènes

« Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre »


Ce blog retracera l'histoire du Rayon Vert de Strasbourg relatée à travers les nombreux articles de presse que j'ai collectionnés depuis 1983, en fait plus de mille, et les publications scientifiques et autres qui lui ont été consacrées. 

Mes recherches et réflexions sur les cathédrales ont débuté au cours de mon service militaire effectué en 1963-1964 à Colmar. J'avais pour m'occuper l'esprit deux passions, les nombres premiers et les cathédrales. Pour les nombres premiers, je m'étais mis en tête de mettre au point, à partir de l'étude des triplets pythagoriciens, une méthode permettant de prévoir le nombre premier N+1 à partir du nombre premier N. Les recherches ont été longues et n'ont évidemment pas abouti. J'ai néanmoins pu comprendre que si une telle méthode pouvait être trouvée un jour, elle serait graphique et utiliserait les deux dimensions d'un plan. À l'armée je n'étais pas équipé pour poursuivre de telles recherches. Je les ai donc reportées à plus tard, mais ne les ai jamais reprises. Et pour cause.

Ma deuxième passion, les cathédrales, était plus compatible avec mon service militaire car elle se résumait à la lecture de tout se qui me tombait sous la main traitant du sujet. Mes lectures s'accompagnaient toujours de longues heures de réflexions pour comprendre ce qui en fait me préoccupait: "Pourquoi les cathédrales ont-elles cette forme très particulière et cette forme a-t-elle en elle-même du sens ?" 

À la fin du service je n'avais rien trouvé dans mes lectures qui répondit à la question mais je commençais à avoir une petite idée de ce qui pourrait constituer la réponse. Je continuai donc à réfléchir pour préciser cette explication que je sentais à portée de main.

Après mon service militaire je fus embauché comme ingénieur-conseil à Colmar dans un bureau d'étude de VRD (Voirie et réseaux divers). Et ma première promotion interne, chef d'agence, me conduisit à Strasbourg pour y occuper mes nouvelles fonctions.

Dès 1967 j'habitais à Illkirch-Graffenstaden. La chance me souriait  puisque Strasbourg a une cathédrale extraordinaire. Mes recherches allaient dorénavant progresser à pas de géant avec cet "objet d'étude", une Notre-Dame, à disposition tout à côté.

La mise au point de ma théorie qui expliquait la forme des cathédrales par la forme du  modèle dont se sont inspirés les bâtisseurs, une dame en chair et en os, avançait régulièrement jusqu'à ce que je réalise qu'à l'intérieur d'un corps humain il faut la fonction temps. Elle est matérialisée bien souvent par la présence dans ces monuments d'une horloge astronomique plus ou moins sophistiquée. Mais j'avais entendu dire qu'à Chartres il y avait un rayon blanc qui, le jour de la Saint Jean d'été le 24 Juin, passe sur un clou fiché dans le sol. Ce dispositif, à mes yeux, symbolisait parfaitement la fonction temps d'autant plus que la Saint Jean est très proche du solstice d'été.

Et me voila parti à la recherche de son équivalent à Strasbourg. Mes visites à la cathédrale aux environs du 21 Juin furent nombreuses. Elles durèrent quelques temps jusqu'à ce que j'eusse la conviction qu'il n'y avait rien de ce genre à Strasbourg.

Ma formation d'ingénieur-géomètre me suggéra de mener mes recherches, non plus au solstice d'été où rien ne se passait, mais aux équinoxes. Et là en 1971 / 72, "bingo". Il y avait bien à Strasbourg quelque chose qui ressemblait, du moins dans le principe, à ce qu'il y avait à Chartres. À Strasbourg en période d'équinoxe une lumière verte se manifeste sur le tablier de la chaire.

Ma certitude ne fut pas fondée d'emblée car le soleil n'étant pas particulièrement disposé à m'aider il fallut attendre trois ou quatre ans pour acquérir la certitude que le phénomène existait bien, qu'il se répétait régulièrement, qu'il était précis et spectaculaire. Je ne pouvais consacrer à ces vérifications qu'une partie de mes samedis et / ou de mes dimanches. Je devais faire avec cette contrainte et admettre que si le soleil était absent, la journée c'est-à-dire en fait la semaine, était perdue pour ces vérifications si indispensables.

Cette certitude enfin acquise, je pus poursuivre la mise au point de ma théorie présentant les cathédrales comme la construction, à l'échelle, d'une femme couchée sur le dos jambes dressées vers le ciel.

La mise au point de ma thèse prit un certain temps car présenter et défendre cette théorie en public n'allait pas de soi, il fallait par avance pouvoir répondre à toute question pertinente. De plus, quel accueil lui serait réservé ? Quelles critiques allaient pleuvoir ? Quelles oppositions allaient s'activer ? Qu'en dirait la faculté ? Qu'en penserait l'Église ? Ne vais-je pas finir sur le bûcher comme me le prédisaient mes proches et mes amis ?

Les contacts divers que je prenais me réservaient un accueil souvent poli mais sans plus. Certains, rares, osaient me dire en riant que peut-être il faudrait que je me fasse suivre par un psy quelconque.

Mais un jour Henri Vincenot lui-même, en m'écrivant: "le chemin est ouvert, il faut aller jusqu'au bout", m'encourageait à poursuivre et me donnait des pistes pour publier. En attendant de trouver un éditeur, il me conseillait de collectionner les articles qui abordaient le sujet que j'étudiais, pour pouvoir mesurer l'intérêt qu'il pouvait présenter pour le grand public en général et la presse elle-même en particulier. Il soulignait qu'une bonne idée pouvant être copiée et vous être "volée" sans difficulté aucune avant publication, le "press-book" ainsi constitué pourrait en cas de besoin faire office de début de preuve de paternité.

C'était parti comme on va le voir.

Parmi plus de mille articles collectés au fil des ans, j'ai choisi les plus caractéristiques pour les rassembler par année. Sont notamment publiés ci-dessous les articles et documents cités dans le message
fin-d-une-polemique-et-droit-de-cite-pour-le-rayon-vert.html, qui couvre la période allant jusqu'à l'année 2010.

Pour les articles parus depuis cette date, se reporter au message



1983

Le célèbre romancier bourguignon, Henri Vincenot, s'intéresse à mes recherches. Je décide alors de collectionner tout ce qui se dit sur le sujet comme il me l'a conseillé.

Les DNA annoncent mes conférences.

                                                                Le 08.04.83.



                                                                et le 14.06.83.


La ville de Strasbourg accepte de prendre en considération les éléments que je mets en avant.


1983

__________________________________
_____________________________________


1984



Les journaux annoncent les différentes conférences.
















Le ministère de la culture se mouille.

La presse suit la lumière verte qui a pris le nom de "Rayon Vert".



                                                                    L'Alsace du 23.09.84.




Le "Bulletin de la Cathédrale de Strasbourg" XVI 1984 (Page 113) prend note.



1984

________________________________________

À suivre sur: Ce-quen-a-dit-la-presse-de-1985-1989.html                                                     

samedi 30 mars 2013

2 - Ce qu'en a dit la presse de 1985 à 1989

et ce qu'en ont dit les autorités culturelles et religieuses de la place.



Rappel des prolégomènes



Ce blog retracera l'histoire du Rayon Vert de Strasbourg relatée à travers les nombreux articles de presse que j'ai collectionnés depuis 1983, en fait plus de mille, et les publications scientifiques et autres qui lui ont été consacrées. 


Mes recherches et réflexions sur les cathédrales ont débuté au cours de mon service militaire effectué en 1963-1964 à Colmar. J'avais pour m'occuper l'esprit deux passions, les nombres premiers et les cathédrales. Pour les nombres premiers, je m'étais mis en tête de mettre au point, à partir de l'étude des triplets pythagoriciens, une méthode permettant de prévoir le nombre premier N+1 à partir du nombre premier N. Les recherches ont été longues et n'ont évidemment pas abouti. J'ai néanmoins pu comprendre que si une telle méthode pouvait être trouvée un jour, elle serait graphique et utiliserait les deux dimensions d'un plan. À l'armée je n'étais pas équipé pour poursuivre de telles recherches. Je les ai donc reportées à plus tard, mais ne les ai jamais reprises. Et pour cause.

Ma deuxième passion, les cathédrales, était plus compatible avec mon service militaire car elle se résumait à la lecture de tout se qui me tombait sous la main traitant du sujet. Mes lectures s'accompagnaient toujours de longues heures de réflexions pour comprendre ce qui en fait me préoccupait: "Pourquoi les cathédrales ont-elles cette forme très particulière et cette forme a-t-elle en elle-même du sens ?" 

À la fin du service je n'avais rien trouvé dans mes lectures qui répondit à la question mais je commençais à avoir une petite idée de ce qui pourrait constituer la réponse. Je continuai donc à réfléchir pour préciser cette explication que je sentais à portée de main.

Après mon service militaire je fus embauché comme ingénieur-conseil à Colmar dans un bureau d'étude de VRD (Voirie et réseaux divers). Et ma première promotion interne, chef d'agence, me conduisit à Strasbourg pour y occuper mes nouvelles fonctions.

Dès 1967 j'habitais à Illkirch-Graffenstaden. La chance me souriait  puisque Strasbourg a une cathédrale extraordinaire. Mes recherches allaient dorénavant progresser à pas de géant avec cet "objet d'étude", une Notre-Dame, à disposition tout à côté.

La mise au point de ma théorie qui expliquait la forme des cathédrales par la forme du  modèle dont se sont inspirés les bâtisseurs, une dame en chair et en os, avançait régulièrement jusqu'à ce que je réalise qu'à l'intérieur d'un corps humain il faut la fonction temps. Elle est matérialisée bien souvent par la présence dans ces monuments d'une horloge astronomique plus ou moins sophistiquée. Mais j'avais entendu dire qu'à Chartres il y avait un rayon blanc qui, le jour de la Saint Jean d'été le 24 Juin, passe sur un clou fiché dans le sol. Ce dispositif, à mes yeux, symbolisait parfaitement la fonction temps d'autant plus que la Saint Jean est très proche du solstice d'été.

Et me voila parti à la recherche de son équivalent à Strasbourg. Mes visites à la cathédrale aux environs du 21 Juin furent nombreuses. Elles durèrent quelques temps jusqu'à ce que j'eus la conviction qu'il n'y avait rien de ce genre à Strasbourg.

Ma formation d'ingénieur-géomètre me suggéra de mener mes recherches, non plus au solstice d'été où rien ne se passait, mais aux équinoxes. Et là en 1971 / 72, "bingo". Il y avait bien à Strasbourg quelque chose qui ressemblait, du moins dans le principe, à ce qu'il y avait à Chartres. À Strasbourg en période d'équinoxe une lumière verte se manifeste sur le tablier de la chaire.

Ma certitude ne fut pas fondée d'emblée car le soleil n'étant pas particulièrement disposé à m'aider il fallut attendre trois ou quatre ans pour acquérir la certitude que le phénomène existait bien, qu'il se répétait régulièrement, qu'il était précis et spectaculaire. Je ne pouvais consacrer à ces vérifications qu'une partie de mes samedis et / ou de mes dimanches. Je devais faire avec cette contrainte et admettre que si le soleil était absent, la journée c'est-à-dire en fait la semaine, était perdue pour ces vérifications si indispensables.

Cette certitude enfin acquise, je pus poursuivre la mise au point de ma théorie présentant les cathédrales comme la construction, à l'échelle, d'une femme couchée sur le dos jambes dressées vers le ciel.

La mise au point de ma thèse prit un certain temps car présenter et défendre cette théorie en public n'allait pas de soi, il fallait par avance pouvoir répondre à toute question pertinente. De plus, quel accueil lui serait réservé ? Quelles critiques allaient pleuvoir ? Quelles oppositions allaient s'activer ? Qu'en dirait la faculté ? Qu'en penserait l'Église ? Ne vais-je pas finir sur le bûcher comme me le prédisaient mes proches et mes amis ?

Les contacts divers que je prenais me réservaient un accueil souvent poli mais sans plus. Certains, rares, osaient me dire en riant que peut-être il faudrait que je me fasse suivre par un psy quelconque.

Mais un jour Henri Vincenot lui-même, en m'écrivant: "le chemin est ouvert, il faut aller jusqu'au bout", m'encourageait à poursuivre et me donnait des pistes pour publier. En attendant de trouver un éditeur, il me conseillait de collectionner les articles qui abordaient le sujet que j'étudiais, pour pouvoir mesurer l'intérêt qu'il pouvait présenter pour le grand public en général et la presse elle-même en particulier. Il soulignait qu'une bonne idée pouvant être copiée et vous être "volée" sans difficulté aucune avant publication, le "press-book" ainsi constitué pourrait en cas de besoin faire office de début de preuve de paternité.

C'était parti comme on va le voir.

Parmi plus de mille articles collectés au fil des ans, j'ai choisi les plus caractéristiques pour les rassembler par année. Sont notamment publiés ci-dessous les articles et documents cités dans le message
fin-d-une-polemique-et-droit-de-cite-pour-le-rayon-vert.html, qui couvre la période allant jusqu'à l'année 2010.

Pour les articles parus depuis cette date, se reporter au message
Rayon-vert-de-strasbourg-reprise-des-hostilités



1985


L'évêque émérite de Strasbourg se mouille aussi.




Au cours de l'année je donne des conférences et le rayon vert devient vedette dans la presse.

                                                                     Le "Nouvel Alsacien".





"L'Ami du Peuple".



Le "Nouvel Alsacien" encore.





1985


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1986


Les DNA font très fort, à la une et en couleur pour le printemps.


En dernière page l'article.


Le "Nouvel Alsacien" est encore en noir et blanc.


Un abbé de la RFA voisine signale qu'un rayon qui se manifeste au monastère de Maulbronn est très connu.


L'habitude d'annoncer les apparitions du rayon vert s'installe.


Au cours d'une nouvelle conférence j'annonce la découverte d'un Rayon Blanc.


Le journal l'annonce pour le jour du solstice d'hiver.



1986

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1987

Pour la presse, le rayon vert est maintenant un maronnier.


Le 08.04.87, les DNA annonce la sortie du "Rayon Vert", une B.D. de Boilet. 

Elle parle d'un rayon qui traverse la grande rose de Notre-Dame de Strasbourg (?)

  

J'annonce la découverte du rayon blanc dans la revue "Arts et Industries".
En Juin, la "Nouvelle Acropole" s'empare du sujet, sans réelles compétences.


Pour les "Journées Portes Ouvertes dans les M.H." je figure au programme avec la présentation du rayon vert.


La revue municipale "Vivre à Strasbourg", elle aussi, annonce régulièrement l'apparition du rayon.


Les deux rayons sont maintenant au programme de toutes mes interventions.


La revue "Vivre à Strasbourg" annonce le rayon blanc comme le font les quotidiens.


L'Alsace du 20.12.87.


1987

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1988

Pour la suite, je ne mentionnerai plus que les péripéties des rayons vert et blanc ou ce qui pourrait concerner leur environnement et donner des indications sur le "climat" qui règne à leur sujet.

La thèse que je présente au cours de mes conférences qui se multiplient est de mieux en mieux accueillie par les différents publics, ce qui ne veut pas dire par tout le monde.



Les "Éditions du Signe" (catholiques) s'aventurent à évoquer le rayon vert.
Pour l'édition à compte d'auteur du livre "Une cathédrale se dévoile", je lance une souscription en m'adressant d'abord à mes collègues de travail. 

Ils m'ont réservé un excellent accueil et je les en remercie une fois de plus ici.

Le livre qui présente ma thèse sur le "fonctionnement d'une cathédrale", explique aussi, et en détail, celui du rayon vert. 

Dans la suite pour l'évoquer, on dira le "Livre" en attendant qu'ils disent "Son livre".




À l'occasion du solstice d'hiver, le chanoine Ringue entreprend de banaliser le rayon vert .

Il n'imaginait pas le succès qu'il obtiendrait auprès du public, mais qu'il repose néanmoins en paix.


Lors des conférences, le public féminin est plus séduit par ma thèse que les hommes.

Saura-t-on jamais pourquoi?


1988

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1989

Lors de l'équinoxe de printemps, c'est "L'Alsace" qui met le rayon vert à la une.


L'article est à l'intérieur.




Le 20 Mars l'AFP sort une dépêche.


Tous les quotidiens nationaux reprennent l'info, par exemple "Ouest-France".



Le "Quotidien du Maire" aussi.


Puis le guide touristique MERIAN "Besser Reisen Strasburg" mentionne le rayon pour les touristes allemands.






Le "Bulletin Critique du Livre Français" présente le "Livre".



La revue "Humanisme" du Grand Orient de France fait référence au "Livre".



La revue "Femme Actuelle" du 18 au 24 09. annonce le rayon vert mais arrive trop tard dans les  kiosques.



Le "Kehler Zeitung" informe nos voisins allemands.


La revue municipale "Strasbourg Actualités" annonce maintenant dans son N° de Décembre le rayon blanc.


À l'occasion du solstice d'hiver "Le Républicain Lorrain" sort un article.


1989

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