mardi 26 mars 2013

6 - Ce qu'en a dit la presse de 2005 à Mars 2011


et ce qu'en ont dit les autorités culturelles et religieuses de la place.



Rappel des prolégomènes



Ce blog retracera l'histoire du Rayon Vert de Strasbourg relatée à travers les nombreux articles de presse que j'ai collectionnés depuis 1983, en fait plus de mille, et les publications scientifiques et autres qui lui ont été consacrées. 


Mes recherches et réflexions sur les cathédrales ont débuté au cours de mon service militaire effectué en 1963-1964 à Colmar. J'avais pour m'occuper l'esprit deux passions, les nombres premiers et les cathédrales. Pour les nombres premiers, je m'étais mis en tête de mettre au point, à partir de l'étude des triplets pythagoriciens, une méthode permettant de prévoir le nombre premier N+1 à partir du nombre premier N. Les recherches ont été longues et n'ont évidemment pas abouti. J'ai néanmoins pu comprendre que si une telle méthode pouvait être trouvée un jour, elle serait graphique et utiliserait les deux dimensions d'un plan. À l'armée je n'étais pas équipé pour poursuivre de telles recherches. Je les ai donc reportées à plus tard, mais ne les ai jamais reprises. Et pour cause.

Ma deuxième passion, les cathédrales, était plus compatible avec mon service militaire car elle se résumait à la lecture de tout se qui me tombait sous la main traitant du sujet. Mes lectures s'accompagnaient toujours de longues heures de réflexions pour comprendre ce qui en fait me préoccupait: "Pourquoi les cathédrales ont-elles cette forme très particulière et cette forme a-t-elle en elle-même du sens ?" 

À la fin du service je n'avais rien trouvé dans mes lectures qui répondit à la question mais je commençais à avoir une petite idée de ce qui pourrait constituer la réponse. Je continuai donc à réfléchir pour préciser cette explication que je sentais à portée de main.

Après mon service militaire je fus embauché comme ingénieur-conseil à Colmar dans un bureau d'étude de VRD (Voirie et réseaux divers). Et ma première promotion interne, chef d'agence, me conduisit à Strasbourg pour y occuper mes nouvelles fonctions.

Dès 1967 j'habitais à Illkirch-Graffenstaden. La chance me souriait  puisque Strasbourg a une cathédrale extraordinaire. Mes recherches allaient dorénavant progresser à pas de géant avec cet "objet d'étude", une Notre-Dame, à disposition tout à côté.

La mise au point de ma théorie qui expliquait la forme des cathédrales par la forme du  modèle dont se sont inspirés les bâtisseurs, une dame en chair et en os, avançait régulièrement jusqu'à ce que je réalise qu'à l'intérieur d'un corps humain il faut la fonction temps. Elle est matérialisée bien souvent par la présence dans ces monuments d'une horloge astronomique plus ou moins sophistiquée. Mais j'avais entendu dire qu'à Chartres il y avait un rayon blanc qui, le jour de la Saint Jean d'été le 24 Juin, passe sur un clou fiché dans le sol. Ce dispositif, à mes yeux, symbolisait parfaitement la fonction temps d'autant plus que la Saint Jean est très proche du solstice d'été.

Et me voila parti à la recherche de son équivalent à Strasbourg. Mes visites à la cathédrale aux environs du 21 Juin furent nombreuses. Elles durèrent quelques temps jusqu'à ce que j'eus la conviction qu'il n'y avait rien de ce genre à Strasbourg.

Ma formation d'ingénieur-géomètre me suggéra de mener mes recherches, non plus au solstice d'été où rien ne se passait, mais aux équinoxes. Et là en 1971 / 72, "bingo". Il y avait bien à Strasbourg quelque chose qui ressemblait, du moins dans le principe, à ce qu'il y avait à Chartres. À Strasbourg en période d'équinoxe une lumière verte se manifeste sur le tablier de la chaire.

Ma certitude ne fut pas fondée d'emblée car le soleil n'étant pas particulièrement disposé à m'aider il fallut attendre trois ou quatre ans pour acquérir la certitude que le phénomène existait bien, qu'il se répètait régulièrement, qu'il était précis et spectaculaire. Je ne pouvais consacrer à ces vérifications qu'une partie de mes samedis et / ou de mes dimanches. Je devais faire avec cette contrainte et admettre que si le soleil était absent, la journée c'est-à-dire en fait la semaine, était perdue pour ces vérifications si indispensables.

Cette certitude enfin acquise, je pus poursuivre la mise au point de ma théorie présentant les cathédrales comme la construction, à l'échelle, d'une femme couchée sur le dos jambes dressées vers le ciel.

La mise au point de ma thèse prit un certain temps car présenter et défendre cette théorie en public n'allait pas de soi, il fallait par avance pouvoir répondre à toute question pertinente. De plus, quel accueil lui serait réservé ? Quelles critiques allaient pleuvoir ? Quelles oppositions allaient s'activer ? Qu'en dirait la faculté ? Qu'en penserait l'Église ? Ne vais-je pas finir sur le bûcher comme me le prédisaient mes proches et mes amis ?

Les contacts divers que je prenais me réservaient un accueil souvent poli mais sans plus. Certains, rares, osaient me dire en riant que peut-être il faudrait que je me fasse suivre par un psy quelconque.

Mais un jour Henri Vincenot lui-même, en m'écrivant: "le chemin est ouvert, il faut aller jusqu'au bout", m'encourageait à poursuivre et me donnait des pistes pour publier. En attendant de trouver un éditeur, il me conseillait de collectionner les articles qui abordaient le sujet que j'étudiais, pour pouvoir mesurer l'intérêt qu'il pouvait présenter pour le grand public en général et la presse elle-même en particulier. Il soulignait qu'une bonne idée pouvant être copiée et vous être "volée" sans difficulté aucune avant publication, le "press-book" ainsi constitué pourrait en cas de besoin faire office de début de preuve de paternité.

C'était parti comme on va le voir.

Parmi plus de mille articles collectés au fil des ans, j'ai choisi les plus caractéristiques pour les rassembler par année. Sont notamment publiés ci-dessous les articles et documents cités dans le message
fin-d-une-polemique-et-droit-de-cite-pour-le-rayon-vert.html, qui couvre la période allant jusqu'à l'année 2010.

Pour les articles parus depuis cette date, se reporter au message

2005

Un magazine satirique ne fait pas dans la dentelle pour dénoncer les vandales.



Marie-Sophie Kormann a interrogé Louis Tschaen, le professeur de l'ENSAIS qui a réalisé toutes les études scientifiques et les calculs permettant de prévoir les passages des rayons vert et blanc jusqu'en 2050.





Ci-dessous les dates de passage des rayons, calculées par Louis Tschaen et publiées dans le "Livre" 3ème édition.



Louis Tschaen a aussi étudié les vitraux du triforium de la cathédrale pour vérifier que le vitrail de Juda était bien à sa place. Il a mis en évidence à cette occasion que certains ancêtres étaient mal positionnés par rapport à la généalogie du Christ. Mais Juda est à sa place.
Tous ses travaux ont été publiés, soit dans la revue "Arts et Industries" soit dans le "Bulletin de la Cathédrale de Strasbourg" où on peut en prendre connaissance.

Le 19 mars "Libération" annonce le rendez-vous de l'équinoxe, en soulignant qu'il y a de la contestation dans l'air.





"France-Soir" rend compte de l'évènement.



Le journal se fait l'écho des doutes de l'Église locale.



Et le "Canard enchaîné" souligne les contradictions de "l'archevêque du coin".

Comme d'habitude, le canard voit juste.





La presse rend compte largement des points de vue opposés sur le sujet et même Bernard Xibaut donne son avis éclairé.




Un grincheux précise que 11h38 n'est pas le midi solaire local de Strasbourg, ce qui fait du rayon vert un "non-évènement".

Mais contrairement à ce qu'il affirme "l'inventeur du rayon" n'a jamais prétendu le contraire. Ce qui fait de ce "non-évènement" un "évènement-malgré-tout".



Le magazine du Conseil Général du Bas-Rhin s'intéresse au rayon.



Pendant ce temps, la promo du "Livre" se poursuit dans les DNA.



En septembre le tract réapparait dans la cathédrale en même temps que le rayon vert.

La date n'a pas été modifiée comme le voudrait la règle. Mais cette fois-ci il est corrigé suivant mes indications. Il est signé B-G Royet - Fabrique de la Cathédrale de Strasbourg, Mars 1997. 

BGR, c'était donc lui, et en acceptant de corriger il reconnait s'être trompé (et avoir trompé le public). Dont acte.






Et à défaut de pouvoir faire disparaître le rayon, on pourrait essayer de le saboter une fois de plus en installant des spots.




Le lendemain, France3.fr rend compte, mais les précisions techniques ne sont pas convaincantes.



Le Monde.fr diffuse la dépèche de l'AFP.

La mention de quelques détails tirés du "Livre"ne va pas faciliter le dialogue avec le clergé déjà passablement tourneboulé.



L'hebdomadaire chinois tient à ce que ses lecteurs soient au courant, même si c'est avec six mois de retard.




Le 26 septembre, les "Grosses têtes", l'émission de Philippe Bouvard sur RTL, s'emparent aussi du sujet.

J'interviens dans l'émission par téléphone et depuis l'Italie où je suis en vacances. Les commentaires de Bernard Mabille, comme toujours, sont adaptés à ce sujet scabreux.


En octobre, la promo du "Livre" va bon train.



Puis le "Point" traite du sujet.



Et la presse régionale en fait une information.




2005
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2006

Le marronnier refleurit et de belles photos accompagnent les articles.



Pendant ce temps le "Livre"vit sa vie de bouquin dans les salons du livre, à Marlenheim comme à Sélestat.


En automne, rebelotte avec photo.


Pour le solstice d'hiver, le vert associé à la cathédrale énerve une partie du public.


Tandis que le rayon colle à l'archiprêtre Eckert qui s'en passerait bien.




Le rayon vert fait l'objet d'un article dans une revue spécialisée.

Extrait de l’article publié dans le « Bulletin de la Société de Mythologie Française ».

N° 225 Déc. 2006



2006
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2007


En début d'année, "L'Alsace" annonce l'opération "Après l'hiver, l'envers" que lancent les offices du tourisme alsaciens.

Le rayon vert et le "Livre" sont de la partie.



Pour l'équinoxe, l'AFP sort une dépêche.




Les DNA évoquent l'exercice des pompiers qui avait failli tout faire capoter.




L'opération "Après l'hiver, l'envers" constitue une bonne publicité pour le rayon vert de Strasbourg.



La revue "Mon quotidien" destinée aux élèves de 6ème parle du mystérieux rayon.



En septembre les DNA présentent une photo originale pour annoncer la rayon.



Et une autre encore pour rendre compte de ce qui s'est passé.



En octobre un photogaphe amateur est primé par les DNA pour sa photo du rayon vert.




L'artiste Tomi Ungerer sort son livre "Mes cathédrales" et les DNA en font la publicité dans "Livres en fête".

Ma façon de voir le monument est évoquée, mais cette fois le père Noël montre son vrai visage et sa queue.




À l'intérieur du livre, Juda a été affublé d'un S. Tant pis pour lui.

Voici l'extrait malheureux.


Quant aux années noires, Tomi peut être rassuré, le vitrail de Juda, comme les autres, était en caisse et en lieu sûr quelque part en France.



2007
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2008


L'année démarre en douceur avec l'annonce du printemps.


Mais des évènements importants pour le rayon vont se présenter.

La presse allemande s'intéresse de plus en plus au phénomène et multiplie les articles.



Et le "Livre" en profite aussi.


L'archevêque de Strasbourg fait un coup. Il dirige la rédaction et la sortie d'un volumineux ouvrage sur la cathédrale.

Sa mise au point à nécessité la collaboration d'une vingtaine de spécialistes, tous co-auteurs du "monument littéraire" qui d'ailleurs deviendra le premier d'une collection intitulée "La grâce d'une cathédrale".

L'ouvrage ne parle évidemment pas des rayons vert et blanc qui se manifestent dans la nef. C'était à prévoir. Ce qui l'était moins, ce sont deux détails pas anodins.

Le premier est l'idée que l'édifice est un corps et une âme, reprise par l'archevêque Doré toujours sans payer de droits d'auteur.

Voici l'annonce de la sortie de l'ouvrage "Strasbourg, la grâce d'une cathédrale" qui le mentionne explicitement.


Le second, ce sont les raisons qui l'ont incité à se lancer dans ce projet éditorial.



Dans la présentation du livre qu'il signe en page 7, il reconnait :
- que le rayon vert y est pour quelque chose puisqu'il l'évoque et le dit  "fameux".


- que le "Livre", qu'il ne cite évidemment pas mais qui dérange parce qu'il développe des "théories religieuses ou ésotériques aux antipodes du christianisme", est la raison principale de cette monumentale entreprise.

Pour le livre "Une cathédrale se dévoile" c'est la consécration suprême. En effet, en en faisant la raison essentielle de sa décision, Monseigneur Doré met le "Livre" en valeur au lieu de le minimiser. Il lâche son nihil obstat.

À partir de cette date le clergé et le conseil de fabrique de la cathédrale ne parleront plus du "Livre" mais de  "Son livre". C'est ce qu'on pourrait appeler une promotion consécutive à un acte manqué.


À l'équinoxe d'automne un gratuit publie l'info.



Au cours de l'année le "Livre" aura été présent aux salons alsaciens comme ceux de Marlenheim et Sélestat.




2008
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2009


Année décisive pour l'avenir du rayon vert.

Le printemps est annoncé, mais les réticences des autorités sont mentionnées.


Parfois même avec des photos qui n'ont rien à voir avec l'évènement (ici le public devant l'horloge astronomique), signe de la confusion qui règne sur place ?




Pour rendre compte des évènement on utilise des effets spéciaux soulignant le flou de la situation.

Les DNA font état de cette confusion ainsi que de l'existence d'avis et certainement d'intérets divergeants.


Le Monde témoigne aussi à partir des infos de l'AFP.


Le rayon vert illumine la cathédrale de Strasbourg             20/3/09 - Mis à jour le 20/3/09 - 18 H 55



                                               LA SEMAINE EN IMAGES


Des centaines de touristes, appareil photo au poing, ont saisi vendredi 20 mars le rayon vert qui, à chaque équinoxe, vient mourir sur un Christ de pierre dans la cathédrale de Strasbourg.Il est 11h38 - midi à l'heure solaire - et, fidèle à son rendez-vous avec le printemps, un rayon de soleil qui se teinte de vert en traversant un vitrail vient "illuminer" quelques minutes un Christ gothique.
Les flashs crépitent et les caméras de télévision tournent pour illustrer cet événement annonciateur d'un printemps particulièrement attendu cette année en Alsace.Le rai de lumière qui traverse le vitrail méridional représentant le patriarche Juda (ndlr: Juda sans "s"), ancêtre de Jésus, s'est positionné à la minute prévue sur le Christ, illuminant son visage puis descendant peu à peu jusqu'à ses pieds dans une course de 20 minutes environ.

CE PHÉNOMÈNE A ÉTÉ DÉCOUVERT EN 1972 PAR MAURICE ROSART

Pendant sept jours, il continuera à apparaître à la même heure, mais un peu plus bas chaque jour. Il disparaîtra ensuite jusqu'au 23 septembre, jour de l'équinoxe d'automne, à 12h24 précises.
Ce phénomène a été découvert en 1972 par Maurice Rosart, un géomètre en retraite.Il se dit persuadé que l'étrange facétie astronomique revêt un caractère symbolique voulu. Des vitraillistes qui ont rénové le triforium sud de la cathédrale auraient "sciemment créé le phénomène", assure-t-il contre l'avis des autorités ecclésiastiques.Les autorités rejettent toute interprétation ésotérique expliquant que dans les cathédrales, "on observe souvent des phénomènes liés à des changements de verre".
"Le problème, c'est qu'on n'a retrouvé aucune trace écrite pour expliquer le sens de ce rayon. Alors, chacun est libre de ses suppositions", avait expliqué, Maurice Rosart, ravi de "l'intérêt croissant" du public et des télévisions.
AFP 
Photo : le rayon vert passe à travers un vitrail de la cathédrale de Strasbourg, vendredi 20 mars 2009 (Photo AFP/Hertzog)

La tension qui règne au sein du service d'ordre a des répercussions sur le public et un spectateur outré se plaint auprès de l'archevêque.


On me communique des réactions individuelles touchantes.



Le comportement scandaleux du service d'ordre oblige l'archiprêtre à présenter des excuses.

Il en profite pour annoncer que la fabrique de la cathédrale, à l'avenir, organisera la manifestation publique du rayon vert.



Le site de la paroisse fait une mise au point pour ses lecteurs.






En mai l'Express publie un article.



Et un nouveau livre parle du rayon.



En automne, les objections du clerger sont toujours mentionnées chaque fois qu'on évoque le rayon vert.

Et malgré ses réticences la paroisse se lance dans l'aventure, à corps perdu certes, mais avec une totale inconscience.

Ça promet. Comment peut-on faire bien lorsqu'on agit à contre-coeur, qu'on n'a pas étudié le sujet dont on va parler (les documents précédemment mis en circulation l'attestent), qu'on ne maîtrise aucune des subtilités de ce rayon ?

Alors faisons confiance à François Muller le conférencier désigné mais un brin téméraire et observons. Un miracle peut-être ?


Le miracle n'a pas eu lieu, mais pas de catastrophe non plus. Les admirateurs du rayon vert sont bon public.

L'Alsace sort un article standard.


Par contre le rayon vert essaime à Altkirch dans le Haut-Rhin.


2009
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2010

"Reflets DNA" démarre dès le mois de février.


Après l'essai de l'automne passé, cette année sera de rodage, mais pas sans problèmes.

En effet, je continue à donner mes conférences et mes auditeurs viennent voir le rayon vert pour obtenir mes réponses aux questions qu'ils se posent. Ce sont des questions généralement  pertinentes et très précises.

Les conférences se télescoperont, mais les journaux font leur travail d'information.

Il y aura sur place les auditeurs du conférencier officiel et ceux qui veulent les réponses de Rosart.


Pendant ce temps le site de la cathédrale dénigre le phénomène et s'évertue à le banaliser un maximum.

Un texte de Simone Schultz, toujours elle, reprend l'argument maintenant classique des "traces de peinture modelant le cou de pied" qui ont disparu. Elle ne cite pas ses sources car elle devrait dire que c'est une observation de Rosart faite à Louis Tschaen qui la publia.

Pas le moindre recul non plus par rapport à cette observation pertinente. Elle répète ce qu'elle a lu quelque part, alors que  l'expression elle-même est impropre. En effet la peinture ancienne visible sur les photos noir et blanc des M.H. que Louis Tschaen me présentait, dessinait, non pas le "cou de pied", mais le bord supérieur du chausson.

(Une critique complète de ce texte est publiée sur :
http://rosartdue.blogspot.fr/2012/02/ma-reponse-simone-schultz-docteur-en.html )


Alors que l'hebdomadaire catholique prêche pour sa paroisse, les DNA, plus objectives, dans la même annonce arrivent à citer les deux noms, Muller et Rosart.


"L'Ami-Hebdo", dans un grand' article défend et le conférencier et le clergé local.

L'hebdo réussit la performance de reprendre le discours du conférencier qui consiste à dire que le vitrail de Juda n'a rien d'exceptionnel, que d'autres personnages ont la même attitude que Juda (ce qui est faux, car aucun des autres ancêtres ne cumule les trois indices: - regard dirigé vers le soleil - habit relevé pour dégager la cheville gauche - index pointé vers le pied gauche),  que c'est le fruit du hasard, que la chaire est bien plus intéressante à admirer, 
et tout cela après avoir affirmé d'entrée que les "curieux pas toujours bien éclairés" feraient bien mieux d'y voir "un témoignage de foi".

Alors c'est voulu ou c'est le hasard? La journaliste ne serait-elle pas jésuite par hasard cette fois? Mais elle a des circonstances atténuantes, car c'est bien connu, une cause indéfendable est toujours difficile à défendre.





L'AFP de son côté sort un compte-rendu repris par l'ensemble de la presse écrite parlée et télévisée.

L'article très professionnel décrit objectivement la situation nouvelle pour ce spectacle d'équinoxe qui continue à rassembler les amateurs d'insolite.



Pour l'automne, l'annonce de l'évènement parait dans la presse sans mention de la "conférence officielle", à moins que je n'aie manqué un épisode.



Par contre le rayon-frère d'Altkirch fait sa pub.


"L'Alsace" rend compte de l'évènement en précisant que les autorités ecclésiastiques rejettent toute interprétation ésotérique.

Personne ne leur a jamais demandé de les bénir, alors "de quoi je me mêle" comme disait plus haut, le 22.09.2005 dans "L'Alsace", le chanoine Bernard Eckert archiprêtre de la cathédrale. Je lui rends aujourd'hui sa politesse.




En fin d'année, le chanoine Bernard Eckert, encore lui, sort un livre sur la cathédrale qui ose évoquer le rayon vert, ce qui prouve qu'en prenant de l'âge on peut aussi devenir sage.



2010
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2011



L'expérience 2010 ayant été jugée prometteuse, au printemps le conseil de fabrique annonce deux jours de conférences gratuites.



L'équinoxe du 20 mars tombant un dimanche, le rayon vert se produira pendant la messe. Impossible de déplacer la messe, alors que faire?

Qu'à cela ne tienne, on avance la conférence au samedi 19 sans se rendre compte que le rayon ne passera pas sur le tablier de la chaire.

Pour satisfaire par avance les éventuels grincheux qui n'auraient pas pu photographier pendant la messe, on renouvellera l'opération le lundi et tout le monde sera content.

Dans la presse on multiplie les annonces.



Et toujours deux publics différents visés, ceux qui viendront pour la conférence "officielle" et ceux qui viendront pour questionner le "promoteur infatigable du rayon vert".



"L'Alsace" du 19 mars révèle que l'office du tourisme mise aussi sur le rayon vert.




Jusqu'à Mars 2011
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                  Et la guerre est déclarée unilatéralement.



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